Par Michel Carles
FRANCE: Cher Luis, dans ton écrit sur les révolutions de l'histoire qui sont aussi celles de notre planète, et qui m'ont rappelé la pièce de théâtre intitulée '1973 REVOLUCIONES POR MINUTO', sur la dernière journée d'Allende à La Moneda, tu as su dire avec la sincérité qui t'est coutumière, la position du poète devant la honte de la guerre, la souffrance des innocents et toute notre misère humaine.
Tu as su aussi annoncer que pour les bourreaux rien n'est définitivement gagné et que, parfois, l'histoire fait un tour, une révolution, même si elle prend plus d'une minute, pour les châtier de leurs crimes. Comme si une lumière, celle sûrement de la pensée poétique, telle une étoile, guidait l'océan humain.
Le grand Victor Hugo faisait dire à l'étoile du matin, Stella matutina, ces vers que tu connais et que je me permets de citer encore ici:
O nations! je suis la poésie ardente.
J'ai brillé sur Moïse et j'ai brillé sur Dante.
Le lion océan est amoureux de moi.
J'arrive. Levez-vous, vertu, courage, foi!
Penseurs, esprits, montez sur la tour, sentinelles!
Paupières ouvrez-vous; allumez-vous, prunelles,
Terre émeus le sillon, vie, éveille le bruit,
Debout, vous qui dormez! - car celui qui me suit,
Car celui qui m'envoie en avant la première,
C'est l'ange Liberté, c'est le géant Lumière!
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